Ce soir KRISS (rouge), MISEL (jaune) et moi-même (CESARION en vert) avons décidé de tester un jeu très connu et même reconnu depuis plusieurs années dans le microcosme des jeux de société.
Pas très fan des jeux allemands très calculatoires mais sans thématique, je me suis laissé tenté par l’achat des Piliers de la terre au regard du plateau magnifique et du lien étroit entre le roman et les mécanismes du jeu.
Après avoir déballé l’ensemble du matériel, mes deux compères semblent séduits. Ils ont hâte de débuter la construction de la fameuse cathédrale.
Petit rappel pour ceux et celles qui reviendraient d’un stage longue durée sur l’île de Koh-Lanta, nous incarnons des bâtisseurs au XIIIème siècle qui prennent part à l’édification d’une cathédrale dans la ville de KINGSBRIDGE en Angleterre. Le but du jeu étant d’être celui qui participera de la manière la plus significative. Tout cela se traduit bien entendu par l’accumulation de points de victoire. Au bout de six années le bâtisseur ayant le plus de points de victoire sera déclaré bâtisseur émérite (vainqueur).
Vous constaterez que le roman de KEN FOLLET (dont le jeu s’inspire), est à la gauche de MISEL (en haut à droite sur la table) pour plus de réalisme.
Phase 1: Nous plaçons les différents pions et cartes sur le plateau et chacun prend ses ouvriers, son contre maître, ses artisans (3 au départ) et ses fameux bâtisseurs (3 également).
Voici donc le début de partie:
Nous affectons ensuite nos ouvriers à différentes taches pour obtenir des matières premières: Bois, sable et pierres. A ce stade, il est possible d’acquérir des artisans supplémentaires contre de l’or. Le nombre maximum d’artisans pour un joueur est de 5. Des choix cornéliens seront donc nécessaires.
Lorsqu’il vous reste des ouvriers, vous pouvez les envoyer à la manufacture de laine pour gagner de l’or. KRISS aime travailler la laine (les pions rouges, gris et le pion noir sont à lui).
KRISS va très rapidement se spécialiser dans la pierre, CESARION dans le bois et MISEL va se chercher durant quelques tours en touchant un peu à tout pour finalement se fixer sur le bois et le sable.
Phase 2: Le premier joueur tire au sort un bâtisseur du sac noir. Au joueur dont la couleur a été piochée de décider s’il place ce bâtisseur immédiatement sur le plateau ou non. Poser un bâtisseur rapidement est intéressant car les choix sont nombreux. En contre partie il faut payer un prix exorbitant pour le faire. 7 ors puis ensuite 1 or de moins par pioche. Pour les deux derniers bâtisseurs le coût est de 0.
Pour ceux qui préfèrent attendre, le coût est gratuit une fois que tous les bâtisseurs “payant” ont été posés.
KRISS et MISEL seront handicapés durant plusieurs tours suite à un gros problème de trésorerie. Le talent de mon ébéniste me permettra d’avoir un revenu régulier.
Phase 3: On résout les cases action du plateau par ordre croissant: Evènements négatifs ou positifs, gain de points de victoire ou de cartes privilèges, recrutement d’artisans (eh oui encore !!! ), impôts, acquisition du métal etc. …
Lorsque tout est résolu, les joueurs marquent leurs points de victoire et la cathédrale se construit (au premier sens du terme) sous nos yeux.
A la fin de la sixième année la cathédrale est enfin terminée … Le jeu aussi.
Césarion remporte de justesse la partie avec 47 points suivi de KRISS avec 45 points puis de MISEL avec 40 points.
La gestion de l’argent est primordiale mais même avec de faibles revenus KRISS aura conservé jusqu’au dernier tour la tête du peloton. KRISS a misé sur la pierre et les métiers qui y sont associés ainsi que sur de nombreuses visites au monastère, pour … cumuler de nombreux points de victoire .
MISEL qui avait du retard après les trois premiers tours de jeu, fera un retour spectaculaire aux tours 4 et 5 en subtilisant les artisans les plus talentueux.
Pour ma part, j’ai eu souvent recours au marché pour obtenir les matières premières qui me manquaient.
En conclusion: Un jeu bien sympathique qui offre de nombreuses possibilités, de la bonne humeur et une tension importante lors du tirage des bâtisseurs. Calcul, anticipation, gestion, chance … tout y est !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire