Risk : Voila un jeu que tout le monde connaît ! C' est l' ancêtre des jeux de stratégie, celui que le grand public cite lorsque l' on parle de jeu de conquête. Personnellement je n' ai jamais été fan : parties trop longues, trop de hasard avec les jets de dés omniprésents ....
Mais voilà que débarque une nouvelle mouture : Risk Napoléon !
Présentation :
Très beau plateau de jeu (la carte a été centrée sur l' Europe et le nord de l' Afrique ), de belles couleurs,
des soldats biens modélisés ( bien que pas très stables : Césarion a faillit nettoyer le plateau de jeu après avoir donné un coup involontaire dans la table ... mais on y reviendra plus tard :-) Bref, ça en jette !
La grosse nouveauté, ce sont les missions. Il y a 4 catégories de missions, de "faciles" (cartes vertes) à "très difficiles" (cartes rouges). Chaque joueur démarre la partie avec 1 mission de chaque type, et lorsqu' il en réalise une, il la défausse et en pioche une autre de la même couleur. Chaque mission rapporte des points et celui qui a le plus de points remporte la partie.
Les cartes de jeu (en marron) permettent de recruter des troupes, mais possèdent aussi un "pouvoir" spécifique qui peut être utilisé en cours de partie. Le joueur dispose en plus de bateaux (combats maritimes et débarquement de troupes), de généraux et d' amiraux qui offrent un bonus offensifs, et de fortifications (bonus défensifs). Enfin, des pions épidémies viendront clairsemer les troupes des joueurs présents sur les territoires contaminés. Tout ça combiné contrebalance grandement le hasard des dés lors des combats et donne tout le sel à cette nouvelle version de Risk, qui enterre complètement la version originale !
La partie :
Pour tester cette nouvelle mouture de Risk, nous seront 3 : Xibo (en jaune), Césarion (en bleu) et moi-même (Kriss, en rouge). Le début de partie va être assez équilibré, Césarion occupant le nord de l' Afrique, Xibo les royaumes nordiques (Russie et Norvège), et Kriss le centre de l' Europe (helvete et italien).
Césarion acquière rapidement la suprématie maritime, dans le but de réaliser sa mission rouge (très difficile donc), mission qu' il n' arrivera jamais à accomplir. Du coup il ne marque pas beaucoup de points et l' écart va se creuser sérieusement avec ses 2 adversaires en milieu de partie.
Xibo, fidèle à sa devise : "je fonce tout droit et tant pis si ça tourne!" , va rapidement s' étendre et accumuler les missions réussies. Il faut dire qu' il dispose d' une arme secrète imparable : des doigts en or.
Il va aligner les 6 avec une régularité métronomique tout au long de la partie, au grand dam de Kriss et Césarion, ce qui va occasionner quelques gestes de mauvaise humeur (d' où le plateau de jeu quasi-renversé dont je vous parlait plus haut).
Pour ma part, je vais appliquer une stratégie bien connue des joueurs d' échecs : contrôler le centre pour contrôler la carte. En réussissant à garder la mainmise sur les royaumes helvetes et italiens pendant la
quasi-totalité de la partie, je m' assure une arrivée de troupes fraîches régulières, et lorsque j' arrive à conquérir l' Angleterre (assez difficile à reprendre car peu accessible), je dispose d' un avantage capital à
l' aube du 4e tour de jeu.
Césarion, trop faible pour me reprendre l' Italie, ne peut rien faire à part grappiller quelques points supplémentaires. Seul Xibo va lancer une offensive de taille via l' Europe centrale mais sans succès.
Ce sera, je pense, le tournant de la partie car au début du 5e et dernier tour, je me retrouve à la tête
de 3 empires (italien, anglais et norvégien) et dispose d' une armée conséquente ...
Et ma victoire sera cataclysmique ! (pions rouges)
Les scores :
Kriss : 102 Points (2 tours de compteur)
Xibo : 65 point (1 tour de compteur)
Césarion : 34 points (1/3 de tour de compteur !)
NB : on a commit une erreur pendant la partie.
On a accomplit plusieurs missions de même couleur par tour de jeu, alors que nous n' avions droit qu' a une seule mission d' une même couleur, d' où les scores très élevés (enfin sauf pour "certain").

Et comme ma mégalomanie ne connaît aucune limite,
voilà la photo du vainqueur !
Si un artiste-sculpteur est volontaire pour réaliser
un buste à mon effigie à l' échelle 1/10e, on pourrait
instaurer un système de remise de trophée en fin de soirée :
un Kriss d' or pour le vainqueur,
un Kriss-Toy pour les coquin(e)s,
et un Kriss en chocolat pour les enfants !